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La COP 24 : à nous de sauver le monde

La COP, késako ? 

L'histoire des COP commence en 1992 à Rio alors que 178 pays se réunissent lors de la conférence de l'ONU sur l'environnement et le développement. Tous signent la Déclaration de Rio de Janeiro qui définit ce qu'est le développement durable et qui enjoint les signataires à se réunir chaque année pour trouver ensemble des solutions afin de préserver notre chère planète. 

Les COP s'ensuivent, et en 1997 est signé le Protocole de Kyoto : le premier accord climatique contraignant de l'histoire de l'homme signé entre des pays. L'objectif est clair : réduire de 5,2 % les émissions de gaz à effet de serre mondiales en 2020, par rapport aux niveaux de 1990. 

Une COP, ça ressemble à ça ! Des costards, des drapeaux et des cheveux. 

La COP 21 qui s'est tenue à Paris en 2015 a permis de remplacer le protocole de Kyoto pour définir les objectifs après 2020 avec comme ligne directrice de maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 2°C. La COP 21 a été un grand souffle d'espoir pour le monde entier ! Et la COP 24 avait comme objectif de définir les modalités d'application de cet accord et même de rehausser les ambitions climatiques des pays ! Mais, comme tous les souffles, il s'est rapidement épuisé et la COP 24 nous replonge dans une léthargie politique sympathique. Les modalités sont définies, mais aucune nouvelle ambition n'a été décidée. Stand by me quoi. 


Jeux de pouvoir, lobbying, intérêts, la COP 24 n'a pas été à la hauteur de ses attentes ! La bonne nouvelle ? À nous le pouvoir ! 


Pourquoi ça bloque alors que l'on sait qu'on n'a plus que 2 ans pour agir ? 

Le rapport du GIEC est sans appel : nous allons droit dans le mur et le réchauffement climatique est irréversible. La seule solution qu'il nous reste aujourd'hui, c'est de garder le réchauffement sous la barre des 1,5°C pour continuer à survivre en tant qu'espèce humaine. 


Ça, c'est nous ! 

Malheureusement la bonne vieille logique du court terme et du long terme s'affrontent sur le ring des intérêts. Nous voulons de la croissance à court terme, nous voulons des investissements à court terme, nous voulons de l'énergie pas chère à court terme et les politiciens veulent des résultats à court terme puisque c'est là-dessus qu'ils seront jugés. 

Mais la réalité quand on parle de changement climatique, c'est qu'il faut prendre des décisions maintenant, dont nous verrons les effets dans une dizaine d'années seulement. Il faut prendre des risques, se projeter, investir, changer. Il faut faire le pari de la transition, maintenant, pour que nos enfants puissent connaitre les ours blancs, le ski, les Tuamotu et la forêt amazonienne. 


Un ring où le long terme à gauche, s'apprête à se prendre un crochet droit du court terme, à droite.


Qui sont les forces en place lors de la COP ? 

La COP est un grand jeu d'affrontements : les États, les lobbys, les associations environnementales... Et ils ne sont pas tous égaux : certains pays sont directement touchés par le changement climatique qui a commencé à bouleverser leurs écosystèmes et tentent de faire entendre leur voix, malheureusement ils ont peu de moyen, et peu de pouvoir ! D'autres, les pays pétroliers (Arabie Saoudite, Koweit, États-Unis et Russie), défendent leur droit d'exporter de l'énergie fossile et de continuer à forer. Comme ils fournissent l'or noir à la majorité des pays, ce n'est dans l'intérêt de personne de les contrarier. Trop.  Les lobbys sont là et financent même la COP, avec comme objectif de préserver leurs intérêts économiques au maximum et de ne pas trop souffrir de réglementations environnementales qui viendraient contraindre leurs capacités de développement.

En face, les associations environnementales tentent de représenter l'humanité et de rappeler à chacun l'urgence dont il faut prendre la mesure. 

Jusqu'à présent, seuls 16 pays respectent leurs engagements. Le reste semble trainer des pieds. Et il n'existe aucune manière contraignante de leur faire respecter leurs engagements s'ils décident de passer à côté. 

Partager c'est sympa vous raconte ça bien mieux que moi, avec des plans intérieurs et extérieurs. Excitant. 

Mais alors qu'est-ce qu'on fait ? 

Malgré toutes les mesures que l'on prend, les émissions de CO2e ont augmenté de 2.7% en 2017. Alors il est temps d'agir ! À ton échelle, il y a moult choses à faire comme devenir un master des a meilleures astuces anti gaspi pour réduire le gaspillage alimentaire, se mettre au ménage fait-main et écolo, se refaire une beauté zéro-déchet, et tellement plus encore. Alors oui, ça ne fait pas tout, mais quel bonheur quand on l'impression d'agir dans le bon sens. Tu es Roi !

Mais ce n'est pas tout ! Depuis septembre, tous les mois, des marches pour le climat sont organisées partout en France où grands-parents, enfants, parents et jeunes idéalistes marchent ensemble. Rejoins la prochaine au rythme du climat ! 


Et la grande nouvelle de cette semaine, l'incroyable : c'est l'Affaire du Siècle, soit l'attaque en justice de l'État français pour inaction climatique. Oui oui. Greenpeace, Oxfam, C'est Notre Affaire A tous, et la Fondation pour la Nature et l'Homme assignent l'État devant le Tribunal administratif de Paris pour non-respect de leurs engagements climatiques. Parce que oui, l'État doit assurer la protection de ses habitants et de l'environnement. C'est écrit dans la Constitution, la Charte pour l'Environnement et maints et maints autres textes ! 


Il y a Marion Cotillard au milieu et Guillaume Meurice à droite. Ouais, on est fort en géographie spatiale.


Pas le temps de désespérer ! À nous le pouvoir ! Ouh, comme c'est galvanisant ! 

Envie de plus ?